A Nantes, en Bretagne et partout ailleurs : aucun compromis avec le fascisme
Photo : Bretagnes-infos
Le 28 septembre, près de 1500 personnes défilaient à notre initiative, sans aucun incident, dans Nantes, en défendant une vision de la Bretagne arrimée à des principes de pluralisme démocratique, de diversité culturelle et d’humanisme face aux tenants d’un nationalisme français xénophobe, autoritaire et ultra-jacobin.
Il s’agissait aussi de réaffirmer que la Bretagne, de Brest à Clisson, est un espace civique cohérent pour construire des politiques publiques volontaristes au bénéfice du plus grand nombre, à commencer par les plus modestes.
Dans une ambiance chaleureuse, complice, une petite foule très jeune, joyeuse, de divers horizons avait donc convergé pour affirmer le droit du peuple breton à décider d’un autre modèle social, institutionnel, environnemental.
C’est cette manifestation que Bretagne Réunie et ses alliés avaient choisi de concurrencer par une initiative le 12 octobre dernier.
Nous avons été surpris que certains acteurs de la vie démocratique Nantaise que nous estimons ne sachent pas saisir l’opportunité du 28 septembre pour une Bretagne démocratique.
L’initiative du 12 octobre — qui a fini dans la confusion et des échanges de coups — est la conséquence de la présence d’un groupe nostalgique du 3ᵉ Reich, puisque que Bretagne Réunie n’a pas su les tenir à distance en ayant un message clairement antiraciste.
Plutôt que de se livrer à une autocritique, Bretagne Réunie préfère aujourd’hui mettre sur le même plan les néofascistes et ceux qui les combattent et refusent leur présence.
C’est pour nous inacceptable. Cela oblitère de manière définitive et irrémédiable la possibilité pour Bretagne Réunie d’incarner un quelconque combat démocratique breton et de défiler dans les rues de Nantes.
Nous donnons d’ores et déjà rendez-vous à celles et ceux qui défendent l’idée d’un pouvoir politique breton sur les cinq départements et le refus du fascisme, à manifester le samedi 27 septembre 2025 dans les rues de Nantes.
D’ici là, nous proposerons d’autres rendez-vous de mobilisations communes sur lesquels nous communiquerons.