Action à Carnac
Aujourd’hui les jeunes, les travailleuses et travailleurs, les personnes les plus précaires, ne peuvent accéder facilement aux logements sur la côte du fait de cette spéculation.
Après avoir collé des centaines d’affiches sur les volets fermés au cours du printemps, ils se sont maintenant ouverts et nous amenons notre revendication une fois de plus sur le terrain.
Nous avons planté 80 croix sur la grande plage de Carnac symbolisant ainsi la mort des communes littorales durant la basse saison. Nous avons pu échanger avec des propriétaires de résidences secondaires ou tout simplement des touristes qui dans l’ensemble comprenaient nos revendications. L’accueil a été bon !
Pour rappel, 14% des logements bretons sont des habitats secondaires.
A Carnac ce pourcentage monte à 73% avec plus de 6 000 logements vides les trois quarts de l’année ! Le choix du lieu de l’action n’est donc pas anodin. Le maire de Carnac s’était aussi exprimé sur le taux hautement indécent de résidences secondaires dans sa commune. Avouant que cette problématique lui revenait souvent aux oreilles de la part de ses administré.e.s. Visiblement celui-ci tend la sourde oreille aux quelques rares habitant.e.s permanents de sa commune… puisque rien n’est fait pour inverser la situation !
C’est pour cela que nous étions à Carnac dimanche, c’est pour alerter que partout en Bretagne, des Moutiers en Retz jusqu’à Ouessant, le tout tourisme et la spéculation qui en découle ne permettent pas un développement harmonieux et durable du territoire. Que la jeunesse ne veut plus se faire exclure du littoral à la basse saison et servir uniquement de main d’oeuvre à bas coup et docile car précaire !